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Moustique-tigre, sa vie, son œuvre…
Voilà plus de trente ans qu’Aedes albopictus, le moustique-tigre est présent en Europe occidentale où il a été identifié la première fois en Albanie dès 1979, puis en Italie en 1990. Depuis sa zone d’origine, le sud-est asiatique, il a essaimé à la surface de la planète à la faveur du commerce international, en particulier des pneumatiques usagés. En effet, il se déplace grâce à des moyens très classiques : les transports individuels et collectifs de l’Homme. C’est comme cela qu’il a franchi la frontière franco-italienne, en 2004 / 2005, du côté de Menton (Alpes-Maritimes), et qu’il a commencé à coloniser le territoire français.
Les manières concrètes de se prémunir : Pas d’eau pour les moustiques !
Les femelles du moustique-tigre pondent leurs œufs à sec, sur la paroi ou le rebord d’un récipient ou objet incurvé pouvant recueillir de l’eau, et/ou à la limite d’un niveau d’eau. À partir du milieu du printemps, lorsque les conditions climatiques sont favorables, les œufs éclosent dès qu’ils entrent en contact avec de l’eau (pluie, arrosage…) : ils donnent alors des larves qui, au bout de 5 à 6 jours, deviennent des moustiques adultes et… piqueurs.
Les « gîtes » de reproduction du moustique-tigre sont très souvent de micro dimension (à partir de quelques millilitres seulement), toujours en milieu urbain ou périurbain, jamais en milieux naturels humides ouverts. C’est une foultitude de petites collections d’eau artificielles telles que :
- seaux, vases, soucoupes.
- fûts, citernes, récupérateurs d’eau.
- chéneaux et gouttières, bondes et rigoles.
- pneus, boîtes de conserve.
- et tout petit réceptacle d’eaux pluviales ou domestiques à découvert.
Alors, si vous êtes dans cette situation, ne tergiversez pas : la façon la plus efficace de se protéger de ces nuisances en amont, c’est ranger, curer, protéger, couvrir (toiles moustiquaires) ou évacuer les eaux stagnantes. Ou, mieux encore : chaque fois que possible, supprimer physiquement ces gîtes. Et convaincre son voisinage de faire de même, car agir isolément n’est pas suffisant. Il faut se mobiliser collectivement !
Pour plus d’informations, deux sites sont à votre disposition :